Mon hypersensibilité découverte sur le tard
Je suis très heureuse de vous partager cet article, car il a une énorme symbolique pour moi. Il est le premier trait d’une nouvelle vie professionnelle tournée vers l’accompagnement des hypersensibles. Aussi, il s’inscrit dans un contexte de prise de conscience autour de l’hypersensibilité. Celle-ci est désormais débattue sur les réseaux sociaux et sur les plateaux de télévision. Ce qui à mon sens, est une très bonne chose.
Non, je n’étais pas « trop »
J’ai 54 ans. Et j’ai entendu parler d’hypersensibilité durant l’année de mes… 50 ans. Je revois encore les grands yeux de mon thérapeute et son air surpris : « Mais enfin madame Kindroz, on ne vous a jamais dit que vous étiez hypersensible ? ». Ben non, jamais. Même quand j’ai emmené l’un de mes fils chez un psychologue pour qu’il se fasse tester, parce qu’il était précoce, je n’en ai pas entendu parler. Le psychologue a parlé de haute potentialité, mais pas d’hypersensibilité.
Donc quand mon thérapeute m’a annoncé que j’étais hypersensible, j’avoue qu’au départ, ça m’a fait un petit choc. Durant les 50 années qui ont précédé cette révélation, j’ai longtemps erré face à l’intensité de mes émotions. On me disait que j’étais « trop » ceci, que je prenais les choses « trop » à cœur, au point où je me suis parfois demandé si je n’étais pas folle.
Et cette errance s’est ressentie tout au long de ma vie professionnelle. Je ressentais toujours un blocage. Pourtant, sur la forme, j’ai toujours voulu être entrepreneure. Donc monter mon entreprise aurait dû être une forme d’aboutissement pour moi. Mais en réalité je ressentais toujours un manque : un manque de légitimité. Je n’ai toujours réalisé mes projets qu’en surface. Je n’ai jamais été au bout de ce que je souhaitais vraiment mettre en place parce que j’avais une trop mauvaise image de moi.
Quand la découverte rime avec révélation
Mais la découverte de mon hypersensibilité a renversé ce schéma. J’ai réalisé que cette sensibilité particulière n’était pas une tare ou une maladie, mais une (sublime) partie de moi. Les projets que je n’ai pas osés pousser plus loin n’étaient donc pas fous : ils correspondaient à ma sensibilité. Alors il fallait absolument que j’aille au bout.
C’est pourquoi j’ai décidé de créer un accompagnement destiné aux entrepreneurs hypersensibles fragilisés par un accident de la vie, pour les soutenir dans la création d’une activité qui leur va bien ! Je veux leur montrer que c’est possible d’exercer une activité dans laquelle on s’éclate et qui remplit nos aspirations. Je souhaite les accompagner dans ce chemin, parce qu’il est parfois sinueux, surtout lorsque l’on manque de soutien extérieur dans la réalisation de nos projets et d’expérience entrepreneuriale.
Si cet article résonne en vous, et que vous désirez construire une activité qui soit pleine de sens pour vous, je vous invite à me contacter !
